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Écrire , une passion

2 octobre 2018

Présentation du Blog !

Bonjour !!!! Je suis trop contente d'avoir créer ce blog, cette idée était dans ma tête depuis pas mal de temps mais je n'osais pas vraiment à me lancer et le voilà ! Présentation de ma petite personne : Je m'appelle Léa, j'ai 13 ans (14 au mois de novembre,...
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22 octobre 2018

Texte #4 : un jugement compliqué

Un jugement compliqué

Un pas, il ne lui fallait qu'un seul pas pour se montrer à la famille de la victime et les entendre pleurer, la colère du père, la tristesse de la mère et les questions de la sœur ne comprenant pas la situation.

Ils le regarderont tous avec des yeux remplis de haine. Ses parents à lui aussi serons là, un regard rempli de honte dans chacun de leur yeux qui aura le don de lui faire baisser la tête presque automatiquement. Qu'est-ce qu'il s'était passé déjà ? Impossible pour lui de l'oublier, et pourtant, c'est ce qu'il désira le plus en cet instant.

C'était un mardi ordinaire, le jeune homme de 18 ans que l'on appellera Markus, vivait encore chez ses parents le temps de se trouver un emploi stable et un logement. Aimants, doux et attentionnés, c'est comme ça qu'il les décrivait à ses proches.

Ce jour-là, il fut chargé d'aller chercher du pain sur la place de son village, une tâche basique et simple, mais pas pour lui : il redoutait cet endroit. En effet, Marcus était différent, lire et écrire furent ses seules activités, qui allaient jusqu'à la passion. Ses « camarades », quand à eux, n'ont jamais vraiment réussi à le comprendre et nous savons tout deux que les enfants sont méchants entre eux. Blessé, Racketté, Harcelé, c'était sa vie depuis tout petit et il sentait la haine monter de plus en plus en lui et il eut peur de ne pas réussir à la contrôler.

Ses « camarades » furent beaucoup plus tôt que l'on ne le pensa majeure, mais leur état d'esprit était toujours le même, il continuaient à le maltraiter. Voilà la raison de sa peur.

Il eut supplier beaucoup trop de fois sa mère d'y aller pour cette fois-ci, mais elle n'en fit rien, « tu dois t'adapter » lui disait -elle. Alors, il du se résoudre à s'aventurer à cet endroit qu'il redoutait tant.

Si cet homme insupportable n'était pas venu, si cette pierre n'était pas là, si Marcus n'avait pas perdu le contrôle de lui même, peut-être qu'il ne serrais pas présent dans cette pièce, à attendre impatiemment son tour pour se faire juger.

Ce qu'il s'était passé ? Si simple et si compliqué en même temps. Arrivé sur la place du village, un garçon de son âge jouait au foot avec plusieurs de ses amis, Léo, il s'appelait Léo. C'était un de ces anciens « camarades » de classe, une des personnes l'ayant détruit aussi bien physiquement que
mentalement.

Le jeune garçon s'était approché de lui, un sourire mesquin sur le visage. Son but ? Paraître « intéressant » devant ses amis. Sa façon de le faire ? Pousser Marcus, le frapper, le racketter encore et encore. C'était simplement un moyen de se défendre, de garder sa fierté, d'enfin être qui il veut, mais comme je l'ai dit, cette pierre fut là au mauvais moment, au mauvais endroit.

Marcus l'a tout simplement poussé, la colère qu'il avait en lui rendit certes la puissance de ses bras plus forte mais à ce moment, il n'en pris pas note, sa seule pensée en ce moment même fut toutes ces années d'horreur qu'il avait subi, il ne put se résoudre à rattraper Léo, de tout manière, c'était trop tard.

La chute de Léo, son crâne s'enfonçant dans le caillou, le visage choqué de Markus, le sang coulant à flot, les yeux remplis de larmes. Que faire ? Courir ? Ça n'avait jamais été dans sa nature d'abandonner les gens. L'amener à l'hôpital ? Il était déjà mort. Appeler à l'aide fut ce qui lui sembla la meilleure solution.

Il y avait bien cet homme, M. Karl, qui avait toujours été là pour lui, quand il étais petit, il lui offrait un verre de limonade et l'écoutait se plaindre de ses camarades. Mais il ne put s'y résoudre. Alors, pleurant à chaudes larmes, voyant le corps de son harceleur sans vie, il décida de partir ne pouvant supporter cette vue horrifique.

Il était là pour ça, et plus les secondes dévalaient dans sa tête, plus la haine contre lui revenait, encore et encore. Il se détestait intérieurement, il avait tuer quelqu'un et la seule chose qu'il espérait fut d'être enfermé. Cependant, il eut décidé tout de même de demander de l'aide à une avocate, ne pouvant supporter ce lourd poids qu'il pesait sur ces épaules à lui tout seul.

"Faites entrer l'accusé"

Un pas, ce seul pas qu'il fit sans hésiter pris d'un élan de courage qu'il ne prit pas en compte en ce moment. A ce seul pas, des chuchotements se firent entendre, la colère du père, la tristesse de la mère et les questions de la sœur, tout résonnait dans sa tête comme un écho, un tambour immense dans ses oreilles, percussions incontrôlables.

L'avocate le fixait, il ne donnait pas l'impression d'être un danger pour quelqu'un, il ressemblait juste à un garçon complètement perdu.

"Markus Strange accusé de meurtre et qui a pris la fuite, vous avez le droit de gardez le silence au cours des débats et le droit de bénéficier de l'assistance d'un interprète. Avancez je vous prie."

Le cœur battant, les jambes tremblantes, sentant le regard d'une vingtaine de personne derrière lui, entendant les pleurs des proches de Léo, il s'avança d'un pas incertain, ayant peur de faire un geste
de trop.

"Vous avez participer au meurtre de Léo Détroit n'est-ce pas ?"

"Oui" dit-il en aspirant fort comme pour se donner du courage.

"Pourquoi avoir fuit ?"
"J'avais peur"

"Nous allons maintenant entendre les plaidoiries de l'avocate. Avancez je vous prie."

Ce fut à elle de défendre son client, c'est ce qu'elle avait toujours redouté, ce moment devant le juge. Certes elle adorait aider les personnes dans le besoin, les rassurer, leur attribuer la peine minimale, leur faire surmonter ces moments durs et ce stress qui est l'entretien avec le juge.

Alors, elle prit son courage à deux mains et monta les quelques marches réduisant l'espace entre elle et le juge mais en laissant assez pour ne pas paraître impolie.

"Mon client est responsable du meurtre certes, mais je propose de réduire sa peine, il a agis par rapport à ses sentiments, il s'est défendu, il a eu peur d'être encore une fois de plus frappé par son camarade. Ce que vous ne savez pas c'est que la victime qu'il a tué était un de ses harceleurs et mon client n'a jamais eu l'intention de lui faire de mal, il l'a poussé et n'a pas réussi à contrôler la force de ses bras. Nous savons tous ici qu'un crime est impardonnable, aussi bien que pour la famille de la victime qu'au niveau juridique, mais je pense que 3 ans de prison serait beaucoup plus convenable pour lui."

"D'accord y a-t-il des témoins ?"

Markus regarda autour de lui et vis une main se lever lentement. Le propriétaire de cette main n'était nul autre que M.Karl, la personne l'ayant gâté pendant toute son enfance, une des seule personne étant au courant pour son harcèlement avec ses parents, le seul à qui il faisait confiance.

"Bien, avancez"

M.Karl descendit les escaliers du côté public et se plaça là où était l'avocate il y a quelques minutes de ça.

"Markus a toujours été un bon garçon, gentil, serviable, poli... J'habite en face du lieu où s'est passé l'incident et j'ai tout vu, à ma plus grande tristesse. Ce garçon avait pour habitude d'harceler le coupable sans arrêt, à chaque fois qu'il le croisais. Markus était totalement perdu et ne savais pas quoi faire, il avait peur et je pense que c'est la raison pour laquelle il a fuis."

"Merci pour votre témoignage. Je pense en effet qu'une peine de 3 ans est raisonnable car vous êtes coupable d'un meurtre, une chose grave, cependant vous ne l'avez pas voulu et avez agis sans réfléchir. Le débat est terminé"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour, je suis un peu déçue de la fin, mais comme je l'ai dit dans mes retours de texte, il était 00h00 passé et j'étais fatiguée parce que ça faisait trois heures que je travaillais dessus donc j'ai voulu en finir le plus vite possible. Sinon j'avoue en être assez fière.

Comme vous l'avez peut-être remarqué, je fais des références à life is strange 2 et à Detroit become human, je trouvais que le thème du concours de cette semaine collait bien avec l'histoire de Markus et avec celle de Sean.

J'ai aussi voulu renforcer son sentiment de solitude par monsieur Karl qui n'est pas son père, le lecteur à l'impression que sa mère s'en fout un petit peu de Markus et c'est l'effet que je veux procurer.

15 octobre 2018

Texte#3 : Un mariage arrangé

Un mariage arrangé

 

« Arrête de faire la tête, tu y est obligée. »

 

Gare de Londres, 13 heures 57, deux femmes avec des valises énormes tentent de se dégager du regard des voyageurs qui comme elles vont prendre le train. Pour Aida et Céleste, c'était totalement une première, la mère et la fille, ensemble. Certes elles ne cessent de se disputer sans raison mais au fond, Aida aime sa mère et Céleste aime sa fille, mais là ça allait beaucoup trop loin ! Sa génitrice l'avait obligée à épouser un homme avant la fin du mois, nous en étions à la moitié. Voilà donc la raison de leur venue dans ce train et de la mauvaise humeur de la demoiselle.

 

Le mariage n'avait jamais été son rêve, elle n'était pas comme les filles de son âge rêvant de trouver un beau prince charmant avec un château, l'homme parfait comme elles le disent toutes. Sa mère lui avait toujours promis de ne jamais l'obliger à épouser un homme qui ne lui conviendrait pas, qu'elle accepterait tous ses choix, mais la voilà ici, à attendre un train qui fixera sa vie à tout jamais.

 

Cet homme, parlons en, une sorte d'hypocrite riche ne s'intéressant qu'à son argent, utilise son statut sociale pour draguer les femmes et n'étant pas du tout fidèle. La raison pour laquelle il a décider de se marier ? Toute simple. Le fait qu'il n'ait pas de femme repousse beaucoup de personnes et l'empêche de monter dans la société, son but, être au-dessus de tout le monde entier. Même si pour certain cette idée est impensable, Carlos la pense possible n'ayant aucune modestie.

 

Arrivée du fameux train, 14 heure 20, Aida malgré la colère qui la submerge, embrasse sa mère avant de s'engouffrer dans le wagon qui l’amènera à son bourreau. Céleste verse quelques larmes silencieuses sachant qu'elle ne reverra plus jamais sa fille, des regrets viennent se nicher dans sa tête, elle pense à ce qu'elle va subir avec cet homme, et la génitrice sait au fond d'elle que ce n'est pas positif.

 

Céleste a toujours voulu le bonheur de sa fille, mais malheureusement il y a depuis maintenant deux mois, l'entreprise de son mari a fait faillite et la misère s'installait de plus en plus chez la famille qui, autrefois avait un compte en banque rempli d'argent. Alors c'est là que le père de Carlos avait fait son apparition étant une vieille connaissance de son époux, longtemps elle avait refusé mais après un moment de recule, elle a pensé tout simplement à l'avenir de sa fille et c'est dit qu'elle au moins ne vivra pas dans la misère. Elle ne voulait que son bonheur et elle tenait vraiment à ce qu'elle le sache mais après qu'elle lui ai annoncé la nouvelle, Aida a commencé à lui tourner le dos.

 

Engouffrée dans le train, la jeune mariée trouve un endroit libre ou elle décide de s'installer puis se place sur un siège à côté de la fenêtre. Pourquoi fallait-il que l'entreprise de son père décide de faire faillite ? Pourquoi fallait-il que cet homme soit là au mauvais moment ? Pourquoi fallait-il que sa mère l'oblige à rester avec ce riche hypocrite toute sa vie ? Elle ne cherchait pas à avoir plein d'argent mais à tout simplement être heureuse, et elle savait d'avance que son bonheur ne sera pas présent avec cette nouvelle vie. Aida poussa un long soupir avant de s'accouder contre le rebord de la vitre et examina les trentaines de personnes présentes dans la gare à attendre leur train. Tous ces citoyens de couleurs différentes, d'habits différents, de destinations différentes, heureux, tristes, en colère, parlant français, anglais, allemand, arabe, chinois, japonais.... Tous ces voyageurs avaient un seul point en commun : celui de prendre le train.

 

Des bruits se firent entendre et des mains se levèrent à l'unisson comme pour dire un dernier au revoir à leur famille. Céleste, quand à elle, était déjà partie ne pouvant supporter une seconde de plus le regard de sa fille l'implorant de venir la chercher. Les yeux rougis à force de pleurer, elle était partie après le premier pas qu'avait fait Aida dans le train. Un triste moment pour la génitrice qui savait que ce jour accompagné de sa fille serait le dernier.

 

Perdue dans ses pensées, la jeune mariée observe le paysage qui défile devant elle à une vitesse fulgurante, « c'est la fin », pense-t-elle. Plus aucune once d'espoir ne parcourait son regard devenu livide, elle n'avait jamais rêvé cette vie, elle voulait seulement être heureuse, est-ce que c'est si dur pour un être humain ?

 

Du bruit parvint à ses oreilles la sortant de ses pensées, un homme, d'à peu près son âge, s'était installé à ses côtés, elle n'avait jamais pris le train, elle n'avait jamais été aussi proche de quelqu'un mis à part ses parents, trop de choses changeaient en si peu de temps...

 

« Je peux ? »

 

L'homme désigna un journal dépassant légèrement de sa valise, qu'elle même n'avais pas vu. Sa mère lui met souvent ce genre de lecture, elle pense que la future mariée doit se renseigner sur les catastrophes du pays, ce qu'il s'y passe, mais pour elle, c'est juste une façon pour le gouvernement de nous montrer « que le monde va mal » donc elle ne les lis jamais.

 

« oui »

 

Il tira sur le bout du journal, le déplia et commença à lire la première page avant de rire lentement à la vue du gros titre : « un riche n'aimant que lui-même décide de se marier », puis, dans un excès de colère, il déchira le document avant de mettre les morceaux dans sa poche comme si de rien n'était.

 

« Dites-moi, vous y croyez-vous ? A cette histoire d'homme hypocrite ? Le pensez-vous comme ça ? »

 

A l'entente de ces quelques mots prononcés, Aida ouvrit grand les yeux totalement étonnée de voir que l'homme qui se tenait à côté d'elle n'était nul autre que son futur mari qui lui paraissait tellement différent de ce qu'elle en avait entendu parler.

 

« Tu dois sûrement te demander pourquoi je suis dans ce train et non occupé à signer des contrats ? Crois-moi si tu le souhaite mais je ne suis pas l'homme que tout le monde décrit, de fausses rumeurs circulent sur moi, de mes concurrents, des jaloux de ma richesse. En vérité, moi non plus je ne suis pas pour le mariage, c'est mon père qui m'y a obligé, et je t'avoue qu'il fait peur quand il n'a pas ce qu'il veut. Je ne tiens pas à t'emprisonner avec moi mais j'ai un marché. Nous vivons ensemble devant mon père mais en dehors de ça, nous sommes libres tous les deux, je te logerais, nourrirais et enverrais de l'argent à tes parents comme ce qui était prévu au départ. Qu'est-ce que tu en dit ? »

 

Un léger sourire s'afficha sur le visage resplendissant d'Aida puis elle acquiesça soulagée de retrouver sa liberté.

 

Église, 11 heures 35, deux ans plus tard, un sourire sur les deux mariés se dessine, contrairement à ce qu'elle aurait pensé auparavant, l'homme se tenant en face d'elle était beaucoup plus qu'une simple personnalité riche, mais bel et bien, et au plus grand étonnement de tout le monde, un gentleman, une personne attentionnée et qui lui convenait totalement. Les rumeurs ne sont pas toujours vraies, il vaut mieux les vérifier de soi-même avant d'en juger.

8 octobre 2018

Texte #2 : Amour sans un mot

Amour sans un mot

 

« Avant que tu commences ce texte, je tiens à te prévenir que le contenu peut éventuellement te choquer, donc si tu es fragile ne le lis pas ! »

 

« Thomas on peut parler ? »

 

À l'entente de ses mots, je ne peux retenir un petit sursaut, tous mes sens sont à l’affût. Je déteste parler sincèrement à quelqu’un mais en particulier à ma copine. Nous sommes ensemble depuis maintenant un an et demi et je crois que je l'aime, cependant mon manque de confiance en moi m'empêche de lui dire et j'ai toujours eu peur de la rendre triste pour cela. Je mords ma lèvre inférieure et réfléchis, cette fille a toujours été là pour moi, moralement et physiquement, elle m'a fait retrouver le sourire grâce à sa bonne humeur qu'elle exerce en continu et je ne veux pas la perdre, en l'espace d'un an et demi elle est devenu la personne la plus importante pour moi.

 

Jessie est un genre de jeune enfant, qui ne grandit pas, elle s’intéresse à beaucoup de choses mais à aussi besoin de beaucoup d'attention. Elle est un peu comme la personnification de l'innocence. Quand à moi, c'est plus compliqué.

 

Depuis que je suis tout petit, j'ai du mal à mettre un mot sur mes émotions, est-ce que je ressens de la colère ? De la tristesse ? Je n'ai jamais su. C'est pour ça que dire à Jessie que je l'aime est difficile pour moi, donc nous n'en avons tout simplement jamais parlé.

 

Cependant, je sens en ce moment qu'il y a un froid entre nous, comme si la petite lueur dans ses yeux s'était éteinte, comme si je l'attristais sans le vouloir et cette phrase me fait croire à une éventuelle possibilité de séparation.

 

Nous n'avons pas de projet de mariage ou d'enfant, certes j'ai 23 ans mais je ne me vois pas encore père de famille avec une bague autour du doigt et Jessie en pense la même chose.

 

« Oui, on peut »

 

Elle ouvre la bouche puis la referme automatiquement en réfléchissant aux mots qu'elle va employer, ces mots qui vont me faire l'effet d'un coup de poignard dans le cœur, ces mots qui vont conduire à ma perte.

 

« Écoute Thomas, je t'aime mais... »

 

Ne continue pas, dis-moi que c'est une blague, dis-moi que tout va bien dans notre couple, que tu sais que je t'aime même sans te le dire. Je t'en supplie ne fait pas ça...

 

Elle ravale sa salive durement comme si elle avait peur de la situation, j'espère encore que ce n'est pas ce que je pense mais plus le temps passe et plus mes espoirs disparaissent petit à petit.

 

« Tu sais je me sens mal avec toi... Je t'aime mais j'ai l'impression d'être dans un amour à sens unique, tu comprends ? »

 

Non je ne comprends pas, au début de notre relation tu m'avais dit que tu t'en ficherais si je ne montrais pas mes sentiments, que ça ne te dérangeait pas tant que l'on s'aimait l'un et l'autre et voilà que tu me jettes ! Bien sûr que je t'aime mais je suis trop lâche pour te le dire donc n'attends pas ses mots venant de moi, je ne pourrais jamais les dire et j'en souffre tu sais ? Tu n'es pas la première à m'abandonner pour ces raisons, mais tu es la seule que je ne veux pas perdre donc s'il te plaît ne gâche pas tout...

 

« Thomas... Je sais que je suis débile de te dire ça et que c'est ta nature mais j'ai besoin d'attention tu vois ? Je n'ai pas envie de sortir avec une pierre tout le restant de ma vie. Ça va être dur pour nous deux mais c'est le mieux à faire je pense, on devrait tout arrêter...

Sur ces mots, elle pars de mon appartement et me laisse seul avec mes pensées sombres, pourquoi je ne lui ai pas tout simplement dit ? Pourquoi est-ce que je suis comme ça ? Pour une fois que j’étais vraiment heureux j'ai encore tout gâché.

 

Ayant peur de la solitude, j'appelle mon meilleur ami Shawn et lui explique la situation pendant environ une demi-heure jusqu'à ce qu'il prenne la décision de passer la nuit avec moi.

 

Posant le téléphone sur ma table de chevet, je prends ma tête entre mes mains, fatigué de la journée, j'ai vraiment fait n'importe quoi aujourd'hui et je veux juste oublier et me dire que tout ça n'est qu'un mauvais rêve, que je reverrais Jessie demain comme si de rien n'était.

 

L'interphone de mon appartement se met à sonner me sortant de mes pensées et laisse entrevoir la tête de mon meilleur ami attendant patiemment que je lui ouvre, non mais sérieusement Thomas tu pensais vraiment que Jessie allait revenir ?

 

Je lui ouvre la porte et patiente sur le palier le temps qu'il monte les marches, ce qu'il fait en vitesse et se retrouve beaucoup plus vite que je ne le pensais en face de moi.

 

« Salut » dit-il haletant comme s'il avait couru un marathon.

 

« Ça pouvait attendre deux minutes tu sais ? Je ne suis pas si mal en point. »

 

« Ce n'est pas pour ça, j'ai cru que tu avais vu la même chose que moi et j'ai eu peur que tu fasses une connerie... »

 

« Shawn, t'a vu quoi ? »

 

« Je pense que tu n'es pas prêt mais on verra bien. »

 

« Dis-moi tout. »

 

« En fait quand tu m'as appelé je buvais un café devant ma fenêtre et je l'ai vu, avec un autre mec, ils se tenaient la main et crois-moi ils ne sont pas juste amis. »

 

Je soupire, tout est donc bien fini pour de bon, ça fait à peine une heure que nous ne sommes plus ensemble et elle a déjà tout oublié, tant mieux pour elle, si elle est heureuse c'est le principal je suppose.

 

« Thomas ? Ça va ? tu es tout pâle.»

 

« Je vais super bien, ma copine m'a jeté il y a même pas une heure et elle a déjà oublié nos moments passés ensemble, peut-être que pour elle c'était juste une source d'ennui et que ça n'avait aucune importance, enfin je ne veux pas savoir, je me sens juste idiot, complètement idiot. »

 

Une larme coule sur ma joue sans que je ne puisse la retenir, je ne me sens pas bien, j'ai envie de tout laisser tomber, le monde me semble fade et j'ai envie de mourir. À quoi bon continuer de se battre quand on a plus de raisons à cela ? Pourquoi ne pas tout simplement être un lâche ? Les gens m'ont toujours dit que c'est déloyale mais au fond vaut-il mieux être malheureux et lâche que lâche et au moins être en paix ?

 

Le fil de ma vie est tellement devenu fragile que même une plume pourrait le briser, j'ai l'impression d'avoir perdu tous les muscles de mon corps m’empêchant de me déplacer et malheureusement ceux-ci ne repousseront jamais. Alors à quoi bon ?

 

*****

 

Bonjour, je m'appelle Shawn, je ne suis pas vraiment du genre à écrire dans un journal intime mais ce n'est pas n'importe lequel, c'est celui de Thomas.

 

Cela fait trois mois qu'il n'est plus de ce monde, sa rupture avec Jessie l'a totalement détruit et il ne trouvait pas la force en lui pour continuer à vivre, désolé Thomas de ne pas avoir été au-delà de ce que tu attendais de moi.

 

La vérité c'est que tu n'as jamais su dire « je t'aime » car pour le dire il fallait que tu t'aimes toi-même et je ne l'ai compris que bien trop tard.

2 octobre 2018

Poème #1 Soleil d'été

Soleil d'été

Réchauffe mon coeur

Soleil d'été

Réchauffe mes pleurs

 

Quand l'hiver reviendra

Je serais là

Soleil d'été

Tu vas m'abandonner

 

Alors mon coeur se refroidira

Et mon âme s'envolera

Au delà des oiseaux

Pour pouvoir te retrouver tout là haut

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2 octobre 2018

Texte #1 : Une pierre magique

Etant donné que j'ai deux textes d'avance, je vais en publier un aujourd'hui :p

 

Une pierre magique

 

Petit, mon père me racontait souvent l'existence d'une magnifique pierre ayant le pouvoir de faire rajeunir n'importe qui. Il y avait d'ailleurs consacré toute sa vie corps et âme pour la trouver : fouiller tous les manuscrits, faire multitudes de voyages pour retrouver cet objet si précieux à ses yeux. Tellement précieux qu'il en avait oublié son propre fils. Mon père ne cherchait pas la jeunesse éternelle, mais il était sûr que s'il trouvait ce trésor tant convoité, la science ferait un énorme pas dans l'humanité.

 

Me voilà, aujourd'hui coincé avec la promesse que j'ai faite à mon père, celle de consacrer ma vie à cette pierre. Ayant ratissé toutes les bibliothèques, étant retourné aux mêmes endroits que mon géniteur, fouiller méticuleusement tout ce qui pouvait avoir un quelconque lien avec ce trésor si convoité, je n'ai jamais eu un seul indice sur cet objet.

 

Plus le temps passait et plus je me disais que cette pierre n'était tout simplement que l'imagination de mon pauvre père. Contrairement à lui, je comptais vivre normalement, avoir des enfants, me marier et par-dessus tout être heureux. Je ne vois pas pourquoi moi, un jeune homme de seulement vingt-deux ans devrait obligatoirement vouloir changer ce monde minable, mais une promesse est une promesse.

 

Avant de mourir, mon père m'avait laissé une lettre que je n'avais jamais osé ouvrir jusqu'à maintenant car depuis sa disparition si soudaine, je ne veux plus aucun souvenir de lui mise à part ce trésor qui gâche littéralement ma vie.

 

Cependant, dans une vague de curiosité, assis à mon bureau, mes yeux se posent sur l'objet blanc qui ne cesse de me faire peur depuis la perte de mon paternel. Sans réfléchir plus longtemps, ma main l'agrippe et l'ouvre d'un coup sec sans se soucier de la pauvre enveloppe déchirée.

 

« Mon fils, si je ne suis plus là en ce moment avec toi, c'est parce qu'il y a une raison, tu dois te dire que je suis mort mais c'est faux, je suis prisonnier. Malheureusement, il sera dur pour moi de sortir de ma cellule car il y a des dizaines de gardes devant. Pourquoi est-ce que je suis ici ? C'est simple, ces personnes veulent la pierre et savent que j'ai beaucoup de connaissances à son sujet. Ne les laisse pas la récupérer, crois-moi ce qu'ils veulent en faire n'est pas scientifique. Je t'ai laissé trois adresses où il faudra que tu t'y rendes. Quand tu l'auras trouvée, ramène la à la maison et cache la pour que personne ne la trouve, attends-moi, je reviendrais. Je crois en toi mon fils. »

 

Immédiatement, mes yeux se posèrent sur les différents endroits que mon père m'avait laissés et sans attendre je démarra ma voiture et fonçai vers la première destination écrite sur la lettre. Au fur et à mesure que les kilomètres se rétrécissent, mon cœur se met à battre de plus en plus vite, j'ai peur, voilà la conclusion que j'ai réussi à me faire. Le fait que mon père ne soit pas mort me remplit de joie, mais sachant qu'il est emprisonné pour avoir donné sa vie à ses recherches me met en colère, ils n'ont aucun droit de faire ça.

 

Arrivé devant le premier bâtiment indiqué par l'adresse, je regarde autour de moi, prudent, vérifiant que personne ne me voit, respire. Je pousse une vieille porte et grince des dents en l'entendant crisser bruyamment. M'engouffrant dans une pièce, je fixe les murs remplis de chiffres et de lettres ne pouvant former un code correct, tous sauf l'un d'eux, écrit au feutre indélébile, comme si un enfant avait gribouillé dessus et c'était fait gronder par un adulte, comme si l'acte innocent du galopin mettait en danger cette personne mûre et développée. Sans attendre plus longtemps, je sors un livre que j'avais réussi à emprunter à la bibliothèque et parcourt les pages avec un œil attentif, je ne dois rien laisser passer.

 

Mon doigt s'arrête sur une ligne et un sourire se dessine sur mon visage, c'est ça ! C'est ce code ! Heureux d'avoir réussi à trouver une réponse à une énigme, je repars en voiture en direction de la deuxième adresse encore triomphant de ma première avancée depuis quatre ans.

 

La deuxième adresse est un petit bâtiment qui peut paraître sans intérêt à première vue, cependant je décide tout de même d'entrer. Comme la première fois, je fais le tour de la petite pièce et remarque un petit boîtier à demi caché par l’obscurité, un petit papier est collé dessus avec pour inscription « entrer le code ». Je comprends alors que je dois retranscrire l'indice de la première adresse sur le petit objet rectangulaire. Ma main droite tenant le livre sur lequel est inscrit l'indication pour pouvoir trouver cette pierre qui a fait emprisonner mon père et la gauche la tapant de mes doigts frigorifiés sur le boîtier.

 

Cela fait, un mur derrière moi s'ouvre en deux comme dans un film de science-fiction me sonnant le champ libre pour peut-être le deuxième indice. La salle dans laquelle je me trouve est deux fois plus petite que celle de l'entrée du bâtiment et est complètement vide, seule une lampe UV est posée devant moi et je comprends très vite que je dois éclairer les murs avec.

 

Une heure est passée et rien d'intéressant n'arrive à capter l'attention de mes yeux rougis par la fatigue. Abandonnant, je me dirige vers la dernière adresse déçu de ma défaite avec la lampe UV encore en main.

 

Le troisième bâtiment est beaucoup plus petit que les deux premiers, mais ce que je remarque tout de suite est qu'il y a encore un boîtier avec des chiffres gravés aléatoirement dessus. Mon premier réflexe est de sortir la lampe UV et de faire le tour des quatre murs pour vérifier qu'il n'y ait pas de code caché.

 

Au bout de vingt minutes, je suis toujours occupé à inspecter chaque recoin du bâtiment, mon bras commençant à me faire mal à force de tenir la lampe, j’hésite à abandonner pour aujourd'hui jusqu’à ce que mes yeux s'agrandissent en découvrant un hiéroglyphe. Sans attendre plus longtemps, je sors de nouveau un livre déchiffrant ce genre de message et écrit petit a petit les lettres qui deviennent ensuite des mots concrets.

 

« Place le livre »

 

Voilà, ce que j'avais mis tant de temps à déchiffrer, sans réfléchir, je plaque mon fidèle ami traducteur contre le mur en le tenant d'une main ferme. Puis, après quelques secondes d'attentes, une petite partie du mur s'enfonce dans la pièce et vient se ranger vers sa droite comme un mécanisme élaboré.

 

Je me précipite vers le milieu de la salle voyant l'objet tant convoité, l'objet où j'ai sacrifié quatre ans de ma vie pour le trouver, il est devant moi. Un élan de joie parcourt mon être tout entier, papa je l'ai enfin, je l'ai trouvé avant eux !

 

Prenant la pierre à pleine main, un sourire se dessine sur mon visage, je peux enfin la toucher ! Puis, je retourne en direction de mon habitation et la cache directement dans un petit bocal que je dissimule sous une pile de vêtements dans mon armoire, ce n'est pas vraiment l'abri parfait, mais ça fera l'affaire le temps que mon père revienne.

 

Quelques mois plus tard, mon géniteur est réapparu du jour au lendemain, il m'a raconté que les personnes qui l'avaient emprisonné s’étaient faites arrêtées par la police et que la pierre pouvait maintenant être donnée à la science. Depuis ce temps, le monde a beaucoup évolué en partie grâce à mon père et moi, la vieillesse peut être soignée à partir de maintenant. Tout ça à changer avec cette pierre magique.

 

 

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